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Aldebert au Zenith...
J'ai longtemps hésité à m'acheter une place (venant de Rouen, cela me revenait à un prix assez élevé).
Un concours a été organisé par l'équipe d'Aldebert une trentaine de jours avant le concert. L'idée était de répondre à 10 questions de QCM.
> Pour les 10 ans de scène de l'artiste, il fallait répondre aux 10 questions et l'équipe offrait 10 billets aux gagnants.
J'ai donc tenté ce concours, sans beaucoup d'optimisme...
Et pour cause, car le jour des résultats - 6 jours avant le concert - pas de mail disant que j'avais gagné une place...
Tant pis...je resterai au chaud chez moi samedi soir, à regarder un film tranquillement.
MAIS je vois un commentaire sur la page fan de Guillaume Aldebert  d'une personne qui a gagné une place mais ne peut pas y aller...
Vous devinez la suite. ;-)
Après plusieurs échanges de mails, cette personne me cède sa place.
Je pars donc à la recherche (encore, et oui...) d'un accompagnant...et c'est Simon qui accepte de m'accompagner dans cette aventure Aldebertienne.
Entre deux, j'ai pu contacter Jérôme N. (merci encore à lui!) et ai eu l'autorisation d'assister aux balances du concert.
Cette journée allait donc rester inoubliable, mais je ne savais pas encore à quel point.

Je me présente comme convenu à 15h à l'entrée des artistes du zenith.
Il n'y a pas mon nom sur les listes (évidemment, il fallait qu'il y ait du suspense et du stress...)... Mais une personne qui avait son badge arrive au même moment et va chercher quelqu'un qui m'autoriserait à entrer (l'homme de l'entrée ne laissant entrer que les personnes qui en ont le droit, bien évidemment).
Ouf! Une dame qui travaille pour la société de tournée Los Production m'affirme que je peux entrer malgré l'absence de mon nom sur la liste...
Et c'est parti pour quelques heures de bonheur!

Déjà, entrer dans un zenith vide je ne l'ai fait que très rarement; mais en plus celui de Paris, pendant des répétitions, tous ces éléments ont provoqué une accélération immédiate dans mon coeur.
Je fais donc la connaissance de Jérôme, qui me dit d'aller m'asseoir et d'écouter. D'accord, je ne demande pas mieux :-)

Pendant deux heures trente dans un monde à part, je me sens un peu mal à l'aise au début, puis en profite à fond en me disant que ça ne se reproduira pas de si tôt.
Deux heures trente pendant lesquelles je peux découvrir quelques numéros de cirque qui se feront le soir, une ambiance assez détendue et très agréable, plusieurs visions de la scène (en changeant de place), apprendre la venue de Bénabar et Maxime Le Forestier pour deux duos, les répétitions de ces duos, quelques chansons qui se joueront (mais pas toutes!)...
Vers 17h, je me décide à m'approcher de Bénabar (qui était venu regarder les balances) et le féliciter sur le duo qu'il fait avec Aldebert (un truc tout bête mais difficile à oser ;-)
Vers 17h30, alors que les répétitions ne sont pas encore terminées, avec compassion pour Simon, je me décide à être raisonnable et à sortir du zenith pour le rejoindre dans le froid.
C'est avec déjà plein d'images dans la tête que je le rejoins dans les files d'attente à l'entrée.
J'apprends au passage que les premières personnes du public sont arrivées vers 16h30 (le rêve, par rapport à d'autres concerts...)
J'attends un peu avec lui puis file dans la queue des invitations.
Avec aucun problème j'obtiens mon billet. J'entre ensuite dans le hall du zenith (avec les autres invités, avant les personnes ayant acheté leurs places) et y attends Simon.
Après une difficulté de compréhension nous attendons à une porte, qui s'ouvre quelques minutes après.
La plupart des personnes du public se rue sur les premiers rangs (il y a des sièges dans la fosse donc aucune place debout).
Nous décidons de plus profiter du spectacle que de la proximité avec les artistes.
Après de longues minutes d'attente, à 20h30, Benoit Dorémus entre en scène, version guitare-voix.
Il a vraiment assuré et a placé la phrase "c'est son anniversaire mais il offre des cadeaux, c'est génial !"; c'est bien sympa de sa part.

Après une vingtaine de minutes de chansons bien gérées, il laisse place à une demi-heure d'entracte, en remerciant de nombreuses fois Aldebert pour l'avoir invité.

Après cette pause où les 5 artistes de cirque nous font faire la Ola et font passer le temps beaucoup plus rapidement, le set d'Aldebert se met en route.
Aucune déception durant ces 105 minutes de spectacle complet (entre la musique, l'humour d'entre-chansons, les numéros de cirque).
Nous pouvons voir qu'il s'adresse à toutes les générations qui constituent le public ce soir (des enfants, des adultes de tout âge).
Il fait quelques allusions artistiques ("Papa, Maman les gars, désolé") ou quelques changements dans les paroles ("Le père-Noel existe vraiment, la p'tite souris aussi!")
Le dynamisme du chanteur nous donne tantôt envie de se lever, tantôt des frissons, tantôt l'occasion de s'approcher au plus près de la scène (sur la demande d'Aldebert).
La tracklist de la soirée est donc composée de chansons réarrangées, des chansons inédites, des chansons en duo (La dame au Camel light avec Bénabar - ce dernier semblait d'ailleurs avoir travaillé son texte depuis les répétitions - , très émouvante; et Plus tard quand tu seras grand avec Maxime Le Forestier - très émouvante également).

C'est avec plein d'images en plus dans la tête que nous allons attendre les artistes à la sortie (nous ne verrons "que" M. Le Forestier qui accepte chaleureusement de faire une photo avec moi.)
Et c'est avec un peu de nostalgie que je rentre...dans le froid...les écouteurs dans les oreilles...et Aldebert qui y défile en boucle.

Merci à Simon de m'avoir accompagnée et avoir accepté de prendre son dernier train pour attendre après avec moi.
Merci à toute l'équipe d'Aldebert et du Cirque Plume pour ce beau spectacle.
Merci à Jérôme de m'avoir permis d'assister aux balances.
Merci à Bénabar et Maxime... comme ça :-)
Mille Merci à Isabelle pour sa place!

Merci au public de cette soirée, qui a aussi bien géré l'ambiance.