my-paradize

Oser l'utopie jusqu'au bout

Lundi 22 novembre 2010 à 20:39

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Aldebert au Zenith...
J'ai longtemps hésité à m'acheter une place (venant de Rouen, cela me revenait à un prix assez élevé).
Un concours a été organisé par l'équipe d'Aldebert une trentaine de jours avant le concert. L'idée était de répondre à 10 questions de QCM.
> Pour les 10 ans de scène de l'artiste, il fallait répondre aux 10 questions et l'équipe offrait 10 billets aux gagnants.
J'ai donc tenté ce concours, sans beaucoup d'optimisme...
Et pour cause, car le jour des résultats - 6 jours avant le concert - pas de mail disant que j'avais gagné une place...
Tant pis...je resterai au chaud chez moi samedi soir, à regarder un film tranquillement.
MAIS je vois un commentaire sur la page fan de Guillaume Aldebert  d'une personne qui a gagné une place mais ne peut pas y aller...
Vous devinez la suite. ;-)
Après plusieurs échanges de mails, cette personne me cède sa place.
Je pars donc à la recherche (encore, et oui...) d'un accompagnant...et c'est Simon qui accepte de m'accompagner dans cette aventure Aldebertienne.
Entre deux, j'ai pu contacter Jérôme N. (merci encore à lui!) et ai eu l'autorisation d'assister aux balances du concert.
Cette journée allait donc rester inoubliable, mais je ne savais pas encore à quel point.

Je me présente comme convenu à 15h à l'entrée des artistes du zenith.
Il n'y a pas mon nom sur les listes (évidemment, il fallait qu'il y ait du suspense et du stress...)... Mais une personne qui avait son badge arrive au même moment et va chercher quelqu'un qui m'autoriserait à entrer (l'homme de l'entrée ne laissant entrer que les personnes qui en ont le droit, bien évidemment).
Ouf! Une dame qui travaille pour la société de tournée Los Production m'affirme que je peux entrer malgré l'absence de mon nom sur la liste...
Et c'est parti pour quelques heures de bonheur!

Déjà, entrer dans un zenith vide je ne l'ai fait que très rarement; mais en plus celui de Paris, pendant des répétitions, tous ces éléments ont provoqué une accélération immédiate dans mon coeur.
Je fais donc la connaissance de Jérôme, qui me dit d'aller m'asseoir et d'écouter. D'accord, je ne demande pas mieux :-)

Pendant deux heures trente dans un monde à part, je me sens un peu mal à l'aise au début, puis en profite à fond en me disant que ça ne se reproduira pas de si tôt.
Deux heures trente pendant lesquelles je peux découvrir quelques numéros de cirque qui se feront le soir, une ambiance assez détendue et très agréable, plusieurs visions de la scène (en changeant de place), apprendre la venue de Bénabar et Maxime Le Forestier pour deux duos, les répétitions de ces duos, quelques chansons qui se joueront (mais pas toutes!)...
Vers 17h, je me décide à m'approcher de Bénabar (qui était venu regarder les balances) et le féliciter sur le duo qu'il fait avec Aldebert (un truc tout bête mais difficile à oser ;-)
Vers 17h30, alors que les répétitions ne sont pas encore terminées, avec compassion pour Simon, je me décide à être raisonnable et à sortir du zenith pour le rejoindre dans le froid.
C'est avec déjà plein d'images dans la tête que je le rejoins dans les files d'attente à l'entrée.
J'apprends au passage que les premières personnes du public sont arrivées vers 16h30 (le rêve, par rapport à d'autres concerts...)
J'attends un peu avec lui puis file dans la queue des invitations.
Avec aucun problème j'obtiens mon billet. J'entre ensuite dans le hall du zenith (avec les autres invités, avant les personnes ayant acheté leurs places) et y attends Simon.
Après une difficulté de compréhension nous attendons à une porte, qui s'ouvre quelques minutes après.
La plupart des personnes du public se rue sur les premiers rangs (il y a des sièges dans la fosse donc aucune place debout).
Nous décidons de plus profiter du spectacle que de la proximité avec les artistes.
Après de longues minutes d'attente, à 20h30, Benoit Dorémus entre en scène, version guitare-voix.
Il a vraiment assuré et a placé la phrase "c'est son anniversaire mais il offre des cadeaux, c'est génial !"; c'est bien sympa de sa part.

Après une vingtaine de minutes de chansons bien gérées, il laisse place à une demi-heure d'entracte, en remerciant de nombreuses fois Aldebert pour l'avoir invité.

Après cette pause où les 5 artistes de cirque nous font faire la Ola et font passer le temps beaucoup plus rapidement, le set d'Aldebert se met en route.
Aucune déception durant ces 105 minutes de spectacle complet (entre la musique, l'humour d'entre-chansons, les numéros de cirque).
Nous pouvons voir qu'il s'adresse à toutes les générations qui constituent le public ce soir (des enfants, des adultes de tout âge).
Il fait quelques allusions artistiques ("Papa, Maman les gars, désolé") ou quelques changements dans les paroles ("Le père-Noel existe vraiment, la p'tite souris aussi!")
Le dynamisme du chanteur nous donne tantôt envie de se lever, tantôt des frissons, tantôt l'occasion de s'approcher au plus près de la scène (sur la demande d'Aldebert).
La tracklist de la soirée est donc composée de chansons réarrangées, des chansons inédites, des chansons en duo (La dame au Camel light avec Bénabar - ce dernier semblait d'ailleurs avoir travaillé son texte depuis les répétitions - , très émouvante; et Plus tard quand tu seras grand avec Maxime Le Forestier - très émouvante également).

C'est avec plein d'images en plus dans la tête que nous allons attendre les artistes à la sortie (nous ne verrons "que" M. Le Forestier qui accepte chaleureusement de faire une photo avec moi.)
Et c'est avec un peu de nostalgie que je rentre...dans le froid...les écouteurs dans les oreilles...et Aldebert qui y défile en boucle.

Merci à Simon de m'avoir accompagnée et avoir accepté de prendre son dernier train pour attendre après avec moi.
Merci à toute l'équipe d'Aldebert et du Cirque Plume pour ce beau spectacle.
Merci à Jérôme de m'avoir permis d'assister aux balances.
Merci à Bénabar et Maxime... comme ça :-)
Mille Merci à Isabelle pour sa place!

Merci au public de cette soirée, qui a aussi bien géré l'ambiance.

Lundi 22 novembre 2010 à 14:31

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Ben Ricour...
A priori, je ne connais cette personne que de nom.

J'apprends qu'il fait un concert à la Maison de l'Université de Mont-Saint-Aignan (76) le vendredi 20 novembre, dans le cadre des Zazimuts. J'apprends en même temps que c'est gratuit pour les étudiants.
Après de longues hésitations, je me décide à partir à la recherche d'un accompagnant...
Et c'est Sarah qui se "dévoue" pour se joindre à moi pour assister au concert!

Nous arrivons donc une demi-heure avant le concert, à moitié étonnées de ne voir qu'une petite vingtaine de personnes attendre.
Nous sommes invités à entrer ensuite dans la (petite) salle de concert de la MDU.
Après quelque minutes passées dans une pénombre curieuse,
Alexandre Kinn, la première partie, entre en scène. Il rejoint un siège haut, près d'une guitare et d'une table surmontée d'un verre de vin, un harmonica et des papiers.
Une petite dizaine de chansons nourrit cette première partie d'une trentaine de minutes.
Celles-ci contiennent des textes toujours très beaux et recherchés.
Musicalement, j'ai personnellement plusieurs fois pensé à Bensé en écoutant les chansons - les deux artistes se rapprochant beaucoup par l'instrumentation (guitare, souvent grattée et voix).
Malheureusement, je trouve aussi que l'accompagnement n'est pas assez diversifié.

S'en suivent quelques minutes d'entracte (toujours dans la pénombre...très spéciale cette s
alle... ;-)

Puis Ben Ricour entre enfin en scène, attendu par la même table (sans verre de vin, et avec des papiers différents), deux autres guitares, une boîte et de nombreuses pédales.
Une petite heure et demi passée avec Ben et on oublie tout...
En effet, ses chansons sont plus ou moins énergiques, mais avec toujours de très bonnes idées d'interprétation.
Nous pouvons reconnaître une chanson assez célèbre : Vivre à même l'amour., et d'autres moins connues mais tout aussi belles.
L'humour se ressent beaucoup dans ses passages parlés (et ce n'est pas négligeable!)
Musicalement, ses pédales de "rerecording" et sa boîte à percussion de pied rendent un effet très intéressant et agréable.
Malheureusement, avec l'énergie qu'il a, l'ensemble était à mon avis trop fort.

L'après-concert est constitué d'échanges de ressenti sur un accord de guitare, adresse de page myspace, photo, dédicace.
En général, ce fut un concert très au point, musicalement comme extra-musicalement.

Samedi 13 novembre 2010 à 11:25

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Vincent Baguian...Vincent Baguian...
Ce nom propre, dans ma tête, m'évoquait plusieurs choses :
-Aldebert (pour sa collaboration dans le titre "J'ai peur du noir")
-Calogero (avec qui il a également collaboré)
-et plus récemment Mozart Opéra Rock (dont il a créé les textes de certaines chansons)

J'apprends qu'il joue à Paris plusieurs mercredi de suite.
Le 11 novembre tombant un jeudi, ça correspond très bien pour que je puisse aller le voir la veille !
J'apprends en même temps que Marjolaine Piémont (chanteuse très talentueuse participant également à l'Opéra rock Mozart) fera sa première partie.
Parfait, ça fera d'une pierre deux coups !

Donc, je vous passe tous les détails de ma journée de mercredi.
Le soir venu, je suis arrivée sur Paris sans encombres. Je rejoins Anais puis c'est parti pour l'attente du concert.

Arrivées devant la salle (un petit local en sous-sol au fond d'une petite cour intérieure), une envie d'aller aux toilettes nous fait descendre vers le lieu du concert, puis vers la scène où les balances ont lieu.
Un peu gênées d'être ici sans vraiment en avoir l'autorisation, et après avoir salué Marjolaine P., nous remontons attendre l'ouverture dehors.

Les minutes passent..plus ou moins vite... Puis arrive enfin le moment d'entrer officiellement dans la salle.
Nous achetons nos tickets (9 euros le ticket) à la billetterie puis allons nous installer au premier rang, assises.

Après son annonce au micro par Vincent Baguian, Marjolaine Piémont (qui, je le rappelle, assure la première partie), entre en scène avec son guitariste, Bruno Le Roux.
Un micro, un siège, une guitare et un glockenspiel reposant sur un pupitre les attendent.

J'ai été très agréablement surprise par la présence et la voix de cette artiste.
Les textes et les musiques (pas tous d'elle) sont tous plus magnifiques les un(e)s que les autres.
Voici par exemple la chanson "Alzheimer" (filmée par mes soins) :

http://www.youtube.com/watch?v=p8shndtJEc0

Les quelques chansons qu'elle interprète passent malheureusement trop vite (ce qui est bon signe, dit-on)
Après sa prestation, nous avons droit à quelques minutes d'entracte (toujours assis).

S'en suit la prestation de M. Baguian.
Alors pour toute franchise je n'avais de lui qu'une impression très vague de chanteur un peu étrange (aussi bien par ses chansons que par son être) et pessimiste (par ses textes, relatant tantôt de son numéro de téléphone, tantôt d'un inversement homme-femme).
C'est après une petite introduction pianistique d'Hugo Renard que le chanteur entre en scène, d'un air de glace.
Les chansons ici aussi se suivent et ne se ressemblent pas.
Un jeu d'humour entre les deux musiciens a lieu tout au long du concert.
Ses chansons, plus ou moins dynamiques suscitent l'envie de se trémousser et donnent des frissons (par exemple dans "Ce soir c'est moi qui fait la fille") :
http://www.youtube.com/watch?v=9u6LQKNNI68

Après ces 2h de concerts, je peux affirmer que dans mon panthéon de chanson française, Vincent Baguian et Marjolaine Piémont ont largement leur place.

Avant de repartir dans nos vies respectives, nous avons l'occasion de discuter avec Michelangelo Lonconte (oui, le chanteur qui a le rôle de Mozart dans l'Opéra rock du même nom) qui était venu soutenir sa collègue, Marjolaine Piémont elle-même, Vincent Baguian et Hugo Renard.

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