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Vincent Baguian...Vincent Baguian...
Ce nom propre, dans ma tête, m'évoquait plusieurs choses :
-Aldebert (pour sa collaboration dans le titre "J'ai peur du noir")
-Calogero (avec qui il a également collaboré)
-et plus récemment Mozart Opéra Rock (dont il a créé les textes de certaines chansons)

J'apprends qu'il joue à Paris plusieurs mercredi de suite.
Le 11 novembre tombant un jeudi, ça correspond très bien pour que je puisse aller le voir la veille !
J'apprends en même temps que Marjolaine Piémont (chanteuse très talentueuse participant également à l'Opéra rock Mozart) fera sa première partie.
Parfait, ça fera d'une pierre deux coups !

Donc, je vous passe tous les détails de ma journée de mercredi.
Le soir venu, je suis arrivée sur Paris sans encombres. Je rejoins Anais puis c'est parti pour l'attente du concert.

Arrivées devant la salle (un petit local en sous-sol au fond d'une petite cour intérieure), une envie d'aller aux toilettes nous fait descendre vers le lieu du concert, puis vers la scène où les balances ont lieu.
Un peu gênées d'être ici sans vraiment en avoir l'autorisation, et après avoir salué Marjolaine P., nous remontons attendre l'ouverture dehors.

Les minutes passent..plus ou moins vite... Puis arrive enfin le moment d'entrer officiellement dans la salle.
Nous achetons nos tickets (9 euros le ticket) à la billetterie puis allons nous installer au premier rang, assises.

Après son annonce au micro par Vincent Baguian, Marjolaine Piémont (qui, je le rappelle, assure la première partie), entre en scène avec son guitariste, Bruno Le Roux.
Un micro, un siège, une guitare et un glockenspiel reposant sur un pupitre les attendent.

J'ai été très agréablement surprise par la présence et la voix de cette artiste.
Les textes et les musiques (pas tous d'elle) sont tous plus magnifiques les un(e)s que les autres.
Voici par exemple la chanson "Alzheimer" (filmée par mes soins) :

http://www.youtube.com/watch?v=p8shndtJEc0

Les quelques chansons qu'elle interprète passent malheureusement trop vite (ce qui est bon signe, dit-on)
Après sa prestation, nous avons droit à quelques minutes d'entracte (toujours assis).

S'en suit la prestation de M. Baguian.
Alors pour toute franchise je n'avais de lui qu'une impression très vague de chanteur un peu étrange (aussi bien par ses chansons que par son être) et pessimiste (par ses textes, relatant tantôt de son numéro de téléphone, tantôt d'un inversement homme-femme).
C'est après une petite introduction pianistique d'Hugo Renard que le chanteur entre en scène, d'un air de glace.
Les chansons ici aussi se suivent et ne se ressemblent pas.
Un jeu d'humour entre les deux musiciens a lieu tout au long du concert.
Ses chansons, plus ou moins dynamiques suscitent l'envie de se trémousser et donnent des frissons (par exemple dans "Ce soir c'est moi qui fait la fille") :
http://www.youtube.com/watch?v=9u6LQKNNI68

Après ces 2h de concerts, je peux affirmer que dans mon panthéon de chanson française, Vincent Baguian et Marjolaine Piémont ont largement leur place.

Avant de repartir dans nos vies respectives, nous avons l'occasion de discuter avec Michelangelo Lonconte (oui, le chanteur qui a le rôle de Mozart dans l'Opéra rock du même nom) qui était venu soutenir sa collègue, Marjolaine Piémont elle-même, Vincent Baguian et Hugo Renard.