my-paradize

Oser l'utopie jusqu'au bout

Mercredi 8 décembre 2010 à 23:31

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Gush...
Une belle histoire que je vais vous conter dans les grandes lignes.

[Pour information, vous voyez sur la photo : Vincent, Yan, Mathieu, Xavier]

La première fois que j'ai entendu parler d'eux, c'était à l'émission de France Inter "Le fou du roi" en début d'année 2010.
J'avais pu assister à l'émission où ils étaient invités.
Ils y ont interprété leur futur "tube" "Let's burn again" et une reprise de Marvin Gaye "Heard it through the grapevine".
>>   http://www.youtube.com/watch?v=bdDC-jMqYJw

Dès les premiers choeurs de Let's burn again, le coup de foudre.... comme j'en ai rarement eu.
En effet, ces 4 garçons aux allures de Beatles (aussi bien physiquement que musicalement), et aux influences Beach Boys, Marvin Gaye, Beck, Gainsbourg, et aux longs cheveux m'ont dès lors interpelée.
Quelques semaines plus tard, ils passent à Rouen pour la Fête de la musique. Malheureusement, j'arrive à la fin de leur set (ayant moi-même joué ce soir-là), mais je tente quand-même de les approcher à leur sortie de scène.
L'un deux, Xavier, avec qui j'avais discuté via le net me reconnaît de suite et nous en profitons pour discuter un peu de carillon, arrangements, et autres musique.

Quelques mois plus tard, nous nous organisons, Tiphaine et moi, un petit séjour Vendéen en aout. En effet, le groupe joue deux soirs de suite (les 17 et 18 aout) respectivement à St Jean de Monts et aux Sables d'Olonne.
Après moults échanges de mails, nous nous retrouvons à les voir lors de ces deux soirs d'été.
De superbes moments passés : de la journée pluvieuse à St Jean à la journée ensoleillée aux Sables, en passant par la vue des balances les deux jours, sans oublier la reconnaissance des membres du groupe et les rencontres lors de ces deux soirs.
Deux jours, et des paroles à jamais gravées.

S'en suivent 3 mois, parsemés de réalisations de reprises A Capella, de compliments, de deux concerts en banlieue parisienne, de participation à un concours de reprises qu'ils avaient organisé (le but était de faire faire des reprises filmées par des personnes, de les poster sur leur page facebook, de faire "aimer" ces reprises par les membres de la page, et de faire jouer les deux gagnants lors de leurs concerts au Bataclan de Paris les 29 et 30 novembre).

Nous y étant prises trop tard, nous n'avons pas pu avoir de places pour le 30 novembre au Bataclan comme nous l'avions prévu...mais Ô Bonheur, ils ajoutent un concert la veille, le 29.
Qu'à cela ne tienne, nous les achetons dès la mise en vente!
Les semaines entre le jour d'achat et le concert sont passées lentement...très lentement...
Le 29 arrivé, nous avons trouvé un logement au dernier moment (Merci Juliette! ) Ouf!

Nous arrivons donc à Paris à 14h.
Nous passons prendre la clé de notre logement, puis passons devant le Bataclan, pour voir si du monde attend déjà...
Personne, chouette! La porte d'entrée est surmontée du fameux écriteau noir sur fond jaune : GUSH.
Classe ! J'aperçois Vincent dans le hall de la salle mais nous n'osons pas aller le déranger, déjà occupé à discuter.
Nous partons déposer nos affaires...puis retour au Bataclan vers 16h30.
4 personnes y attendent déjà, cette fois-ci.
Plusieurs artistes sortent, entrent : dont Yan et Nicolas (le chanteur de 1973 - la première partie).
L'ouverture des portes est prévue à 19h.
Bon, y a plus qu'à attendre...
Juste avant l'ouverture, je me fais entraînée par notre voisine de derrière, pour utiliser les toilettes du café juste à côté (on ne voulait pas tenter chacune, seules). Tout discrètement, nous y entrons puis en ressortons... et avant de rejoindre la file, qui croisé-je? Florent Mothe (chanteur qui joue Salieri dans l'Opéra Rock Mozart). Nous discutons quelques secondes, et j'apprends qu'il va également au concert de Gush! (c'est fou comme le hazard fait bien les choses...)
A 19h15, juste avant que nous ne nous transformions en glaçons, les portes ouvrent enfin... : 1er rang (entre le milieu et le côté droit): Parfait!
Vers 19h40 la première partie, 1973, débute. C'est une très belle découverte que nous pouvons faire ici : le groupe habituellement composé de cinq musiciens n'est qu'à moitié représenté : seuls trois des musiciens sont présents pour faire un set acoustique.
Ils chantent en anglais, à une, deux, voire trois voix (que demander de plus?)
C'est le genre de musique qu'on écouterait bien lors d'un long road-trip en voiture sur les routes de Californie.

Leur set se termine vers 20h10, pour laisser place aux gagnantes du concours de reprises : "P.nis" interprété par le duo féminin les CJ's.
S'en suite une courte pause, qui permet aux techniciens de préparer la scène de Gush.
Puis enfin les lumières s'éteignent, pour laisser nos oreilles déguster la chanson "Our prayer" des et par les Beach Boys.

Un réel délice pour les oreilles... j'espère sincèrement et subjectivement qu'ils enregistreront eux-même une chanson A Capella de ce genre pour leurs futures introductions de concert.
Se suivent donc leurs chansons, toutes plus belles et dynamiques les unes que les autres. Voici la setlist :
The Big Wheel / Dance On / No Way / Jeg Digger Deg / Dragster Cowboy / My Favourite Song / Killing My Mind / Blow Frankie / Remedy / In The Sun / P-Nis / Let’s Burn Again / You Really Got Style – [RAPPEL] Vondelpark / Inside / Jealousy

J'en retiendrai surtout quelques détails, parmi lesquels :
- toujours autant de frissons sur The Big Wheel (avec leur arrivée, le bourdon à la basse, les multiples voix, le tambour de Xavier) ; les sourires des deux frères Xavier & Vincent sur Vondelpark ; le dynamisme de Yan sur Blow Frankie ; l'introduction "psychédélique" de Killing my mind ; un passage A Capella du public sur Let's burn again.

Que l'on soit musicien ou non, on ne peut rester indifférent face à l'énergie que ce groupe dégage, leur présence sur scène, leur naturel, leur facilité de s'échanger une bonne dizaine de fois les instruments et leur sens de la musicalité.
Après ce concert attendu depuis des semaines, nous laissons place à un tout début de nostalgie, appuyé par une récupération de médiator, une photo avec Vincent, une rencontre improvisée avec Stéphane (bassiste du groupe Oxygen), quelques minutes de papotage avec Thibault (guitariste de 1973), la reconnaissance de l'ingénieur du son de Gush qui me demande si je suis bien "la fille aux mille cinq cent reprises"...(après réflexion, je comprends qu'il me parle du CD de reprises que j'ai réalisé pour le groupe), quelques secondes de discute avec Xavier.

Puis c'est le moment de rentrer au chaud, encore des images plein la tête et les oreilles, encore une fois, conquises.

Lundi 6 décembre 2010 à 19:19

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Donc, direction le Bataclan pour le deuxième concert de la soirée.
J'étais un peu réticente à l'idée d'aller voir ce concert de Michael Grégorio. D'une car je ne savais pas vraiment ce qu'il faisait, et de deux parce que je voulais rester le plus longtemps possible dans l'ambiance Mozart (n'ayant pas vu le spectacle ni la troupe depuis mars dernier).
Pour tout dire, c'est Tiphaine qui avait très envie d'y aller...alors j'ai cédé.
Ce dût être la première fois que j'allais voir un concert en ne sachant pas du tout à quoi m'attendre.

Arrivées donc devant le Bataclan, sans encombres, vers 20h25 (début du concert annoncé à 20h30), nous faisons la queue pour y entrer.
Celle-ci avance doucement, mais sûrement...Bon, j'espère qu'on ne sera pas en retard!
Nous entrons ensuite dans la salle et nous faisons placer : 1er rang sur le côté. Voulant rembourser Tiphaine qui m'avait avancé la place, elle m'annonce qu'elle me l'offre. [Merci encore à elle!] Chouette !! :-)
Le spectacle débute vers 20h45 par une vidéo diffusée sur un écran derrière la scène : la célèbre publicité sur le téléchargement ("Voler une voiture? Jamais!" ....) Les musiciens déjà installés jouent la bande-son de la vidéo, en live. Les frissons commencent à monter (accentués par le niveau malheureusement trop élevé du son).
Puis Michael entre en scène, en tenue de Mika. Il entonne "Love today", vêtu d'un costume très style-Mika (imaginez plutôt : une écharpe rose, un chapeau noir, costume). La vidéo du clip original défile sur l'écran. La ressemblance est frappante!
S'enchaînent ensuite d'autres imitations en tous genres : du Christophe Maé (en démontrant en même temps que ce dernier a utilisé plusieurs la même suite d'accords pour un grand nombre de ses "tubes"), du Jaques Brel ("Dans le port d'Amsterdam", également avec une vidéo d'un des lives de Brel sur cette chanson en fond, reproduisant les mêmes mimiques que l'artiste original), du Mickael Jackson, du Vincent Delerm, en passant par M et Edith Piaf, un son de la guitare électrique, et tellement d'autres...
Il nous fait également inventaire de ses nombreuses performances instrumentales (du piano à la guitare en passant bien évidemment par la voix).
Ses instrumentistes sont également très à l'aise et l'on sent une grande connivence entre tous ces artistes tous aussi talentueux les uns que les autres.
Vraiment bluffant!

Le concert se termine sur une photo du groupe avec la salle remplie en fond (comme dans beaucoup d'autres fins de concerts).
Les lumières de la salle se rallument.
Le lieu à peine vidé de son public, l'équipe du Bataclan commence à démonter les sièges de la fosse, pour le concert de Gush qui se tiendra deux jours plus tard.

Sur la demande de Tiphaine nous attendons la sortie de Michael (comme vous pourrez le deviner, je ne me fais pas prier. ;-)
Il sort dans le hall quelques minutes après, et nous avons droit à notre dédicace et notre photo, avec un Michael simple et très abordable.


Sans trop de conviction, je propose à Tiphaine de retourner devant le Palais des sports pour voir les "Mozartiens" que l'on n'a pas vus tout à l'heure.
Elle accepte également sans trop de persuasion.
Nous tentons donc...
En sortant de la station Porte de Versailles, nous voyons Valéry, un des danseurs de la troupe (présenté ci-dessous), se diriger vers son scooter.
Un peu angoissées à l'idée de ne plus voir personne, nous nous dirigeons vers l'entrée des bureaux ... et apercevons un tas (désolée du terme employé mais c'est bien cela) de personnes qui attend. >> Chouette, ils ne sont pas tous sortis! :-)

Nous commençons à attendre, et voyons Vincent Baguian (présenté également ci-dessous) de loin. Je file vers lui et obtiens une photo et une reconnaissance (il se rappelait que j'étais venue le voir quelques jours plus tôt à La Java : ça fait plaisir!)
Nous repartons ensuite vers les barrières.
[ Les prénoms cités ci-après sont les mêmes que ceux de l'article sur Mozart ci-dessous. ]

Je vois Diane, qui me remercie pour un petit fichier audio que je lui avais envoyé pour son anniversaire; et accepte volontiers une photo; Maéva, qui accepte également une photo; Marjolaine, qui me dit plein de paroles gentilles et touchantes, en me conseillant fortement de composer et d'écrire, et m'assurant que j'ai "l'oreille musicale"... Encore merci Marjolaine! et enfin Florent qui accepte les photos sans interruption : "Florent, je peux avoir une photo? Oui. Merci. Merci à toi." (répété des dizaines de fois....)

Et c'est, encore, plein d'étoiles dans les yeux et de musiques dans les oreilles que nous allons rejoindre l'appartement que ma soeur nous a prété, dans le froid et le calme de Boulogne-B.

Merci à toute la troupe de Mozart pour leur talent, leur gentillesse, leur générosité.
Merci à M. Grégorio et ses musiciens pour cette belle deuxième partie de soirée.
Merci à Tiphaine de m'avoir accompagnée et m'avoir poussée à assister aux show de M. Grégorio. :-)

Mercredi 1er décembre 2010 à 16:29

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Mozart L'Opéra Rock
....
Cette expression, pour moi, est avant tout une histoire originale.
En effet, ayant travaillé au Palais des Sports de Paris pour la saison Mozart 2009 (du 22 septembre au 3 janvier), j'ai eu l'occasion de voir le spectacle plusieurs fois, ainsi que de rencontrer ses artistes (avec mes propres moyens par contre).
J'avais, comme beaucoup d'autres personnes (musiciennes ou non) un a priori plutôt défavorable sur ce spectacle, vis-à-vis de son nom.
C'est en ayant vu un certain nombre de fois le spectacle que je suis tombée peu à peu sous le charme de son univers.

Après leur passage au Palais, ils ont tourné dans toute la France, dont à Rouen (j'ai cédé à la tentation...).
Le spectacle me séduit à chaque fois, mais c'est aussi la reconnaissance des artistes qui me plaît : quand une personne que vous admirez vous reconnaît, ça touche énormément.

En apprenant leur retour au Palais des sports le 9 novembre 2010, j'en ai parlé à Tiphaine (également sous le charme du spectacle et de son Salieri), qui a accepté avec enthousiasme d'y retourner avec moi.
Nous avons donc acheté 2 places, le 27 janvier 2010 pour la séance du 27 novembre 2010.
Nous avons attendu avec patience cette date...

[Pour information :
Solal joue le père de WA Mozart
Marjolaine Piémont joue la princesse d'orange et la belle-soeur de WA Mozart
Michelangelo joue WA Mozart
Florent joue Salieri, le rival de WA Mozart
Yamin joue le comte Rosenberg, ami de Salieri
Massimiliano et Valery sont des danseurs
Estelle joue la Cavalieri
Diane joue Constance, la femme de WA Mozart
Maeva joue la soeur de WA Mozart]

Le jour J arrivé, nous nous sommes retrouvées devant le Palais vers 14h pour y attendre les artistes avant d'y entrer (une vingtaine de personnes attendaient également).
Nous avons pu apercevoir Solal, Marjolaine qui a tracé sans un regard car était en retard, Michelangelo qui essaye aussi de passer sans se faire arrêter par les fans présents, Florent qui passe incognito et très rapidement juste derrière, Yamin qui s'arrête tranquillement pour discuter et poser pour les appareils photos présents, Massimiliano, qui a dansé dans le film NINE et avec qui j'ai enfin pu obtenir une photo, Valery qui, malgré son retard, accepte également des photos et Estelle avec qui nous avons pu discuter un peu des changements du spectacle entre autres.

Après ce début très agréable, nous accédons à l'intérieur du Palais puis prenons nos places (cela me fait tout bizarre d'entrer dans cette salle, n'y ayant pas mis les pieds depuis le 3 janvier...)
Nous pouvons apercevoir dans le public Geoffrey, qui a dansé dans la saison précédente du spectacle.
La représentation débute à 15h35.
Quelques changements, comme me l'avait confirmé Estelle, ont bien eu lieu.
Le dernier tableau par exemple est encore plus prenant que dans la version précédente, les musiciens rock ne sont plus présents pour cause de restriction de budget, les arrangements de certains chansons sont différents, les paroles de "C'est bientôt la fin" ont remplacé une version collective de Tatoue-moi.

Sur certains tableaux, je ressens toujours autant d'émotions (celui du Lachrymosa), d'envie de sourire (celui de Rosenberg et Salieri qui parlementent sur Mozart), de coeur qui se sert (celui de Dors mon ange), d'envie de savoir danser (celui du Bien qui fait mal).
Aucun regret de la première version et juste du bonheur pour les mêmes décors, costumes, chansons, danses; tous aussi beau les uns que les autres.

Nous sortons avant que le rideau ne se ferme, pour accéder rapidement aux barrières de l'entrée des artistes.
Une trentaine de personnes attendait déjà.
Une grande majorité des artistes sort, les uns après les autres.
Malgré le fait que nous soyons très compressées (donc au chaud) et sous l'effet des cris hystériques derrière nous, c'est toujours un bonheur de se retrouver dans ce monde artistique à ce moment fatidique des dédicaces.
Je tends donc mon billet du spectacle à chaque artistes qui circule de l'autre côté des barrières : il est passé entre les mains de Mikelangelo, Diane, Estelle, Florent, Maéva, Yamin.

Vers 19h40, il est temps de gagner le métro pour rejoindre le Bataclan, où le concert de Michael Gregorio nous attend...

Lundi 22 novembre 2010 à 20:39

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Aldebert au Zenith...
J'ai longtemps hésité à m'acheter une place (venant de Rouen, cela me revenait à un prix assez élevé).
Un concours a été organisé par l'équipe d'Aldebert une trentaine de jours avant le concert. L'idée était de répondre à 10 questions de QCM.
> Pour les 10 ans de scène de l'artiste, il fallait répondre aux 10 questions et l'équipe offrait 10 billets aux gagnants.
J'ai donc tenté ce concours, sans beaucoup d'optimisme...
Et pour cause, car le jour des résultats - 6 jours avant le concert - pas de mail disant que j'avais gagné une place...
Tant pis...je resterai au chaud chez moi samedi soir, à regarder un film tranquillement.
MAIS je vois un commentaire sur la page fan de Guillaume Aldebert  d'une personne qui a gagné une place mais ne peut pas y aller...
Vous devinez la suite. ;-)
Après plusieurs échanges de mails, cette personne me cède sa place.
Je pars donc à la recherche (encore, et oui...) d'un accompagnant...et c'est Simon qui accepte de m'accompagner dans cette aventure Aldebertienne.
Entre deux, j'ai pu contacter Jérôme N. (merci encore à lui!) et ai eu l'autorisation d'assister aux balances du concert.
Cette journée allait donc rester inoubliable, mais je ne savais pas encore à quel point.

Je me présente comme convenu à 15h à l'entrée des artistes du zenith.
Il n'y a pas mon nom sur les listes (évidemment, il fallait qu'il y ait du suspense et du stress...)... Mais une personne qui avait son badge arrive au même moment et va chercher quelqu'un qui m'autoriserait à entrer (l'homme de l'entrée ne laissant entrer que les personnes qui en ont le droit, bien évidemment).
Ouf! Une dame qui travaille pour la société de tournée Los Production m'affirme que je peux entrer malgré l'absence de mon nom sur la liste...
Et c'est parti pour quelques heures de bonheur!

Déjà, entrer dans un zenith vide je ne l'ai fait que très rarement; mais en plus celui de Paris, pendant des répétitions, tous ces éléments ont provoqué une accélération immédiate dans mon coeur.
Je fais donc la connaissance de Jérôme, qui me dit d'aller m'asseoir et d'écouter. D'accord, je ne demande pas mieux :-)

Pendant deux heures trente dans un monde à part, je me sens un peu mal à l'aise au début, puis en profite à fond en me disant que ça ne se reproduira pas de si tôt.
Deux heures trente pendant lesquelles je peux découvrir quelques numéros de cirque qui se feront le soir, une ambiance assez détendue et très agréable, plusieurs visions de la scène (en changeant de place), apprendre la venue de Bénabar et Maxime Le Forestier pour deux duos, les répétitions de ces duos, quelques chansons qui se joueront (mais pas toutes!)...
Vers 17h, je me décide à m'approcher de Bénabar (qui était venu regarder les balances) et le féliciter sur le duo qu'il fait avec Aldebert (un truc tout bête mais difficile à oser ;-)
Vers 17h30, alors que les répétitions ne sont pas encore terminées, avec compassion pour Simon, je me décide à être raisonnable et à sortir du zenith pour le rejoindre dans le froid.
C'est avec déjà plein d'images dans la tête que je le rejoins dans les files d'attente à l'entrée.
J'apprends au passage que les premières personnes du public sont arrivées vers 16h30 (le rêve, par rapport à d'autres concerts...)
J'attends un peu avec lui puis file dans la queue des invitations.
Avec aucun problème j'obtiens mon billet. J'entre ensuite dans le hall du zenith (avec les autres invités, avant les personnes ayant acheté leurs places) et y attends Simon.
Après une difficulté de compréhension nous attendons à une porte, qui s'ouvre quelques minutes après.
La plupart des personnes du public se rue sur les premiers rangs (il y a des sièges dans la fosse donc aucune place debout).
Nous décidons de plus profiter du spectacle que de la proximité avec les artistes.
Après de longues minutes d'attente, à 20h30, Benoit Dorémus entre en scène, version guitare-voix.
Il a vraiment assuré et a placé la phrase "c'est son anniversaire mais il offre des cadeaux, c'est génial !"; c'est bien sympa de sa part.

Après une vingtaine de minutes de chansons bien gérées, il laisse place à une demi-heure d'entracte, en remerciant de nombreuses fois Aldebert pour l'avoir invité.

Après cette pause où les 5 artistes de cirque nous font faire la Ola et font passer le temps beaucoup plus rapidement, le set d'Aldebert se met en route.
Aucune déception durant ces 105 minutes de spectacle complet (entre la musique, l'humour d'entre-chansons, les numéros de cirque).
Nous pouvons voir qu'il s'adresse à toutes les générations qui constituent le public ce soir (des enfants, des adultes de tout âge).
Il fait quelques allusions artistiques ("Papa, Maman les gars, désolé") ou quelques changements dans les paroles ("Le père-Noel existe vraiment, la p'tite souris aussi!")
Le dynamisme du chanteur nous donne tantôt envie de se lever, tantôt des frissons, tantôt l'occasion de s'approcher au plus près de la scène (sur la demande d'Aldebert).
La tracklist de la soirée est donc composée de chansons réarrangées, des chansons inédites, des chansons en duo (La dame au Camel light avec Bénabar - ce dernier semblait d'ailleurs avoir travaillé son texte depuis les répétitions - , très émouvante; et Plus tard quand tu seras grand avec Maxime Le Forestier - très émouvante également).

C'est avec plein d'images en plus dans la tête que nous allons attendre les artistes à la sortie (nous ne verrons "que" M. Le Forestier qui accepte chaleureusement de faire une photo avec moi.)
Et c'est avec un peu de nostalgie que je rentre...dans le froid...les écouteurs dans les oreilles...et Aldebert qui y défile en boucle.

Merci à Simon de m'avoir accompagnée et avoir accepté de prendre son dernier train pour attendre après avec moi.
Merci à toute l'équipe d'Aldebert et du Cirque Plume pour ce beau spectacle.
Merci à Jérôme de m'avoir permis d'assister aux balances.
Merci à Bénabar et Maxime... comme ça :-)
Mille Merci à Isabelle pour sa place!

Merci au public de cette soirée, qui a aussi bien géré l'ambiance.

Samedi 13 novembre 2010 à 11:25

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Vincent Baguian...Vincent Baguian...
Ce nom propre, dans ma tête, m'évoquait plusieurs choses :
-Aldebert (pour sa collaboration dans le titre "J'ai peur du noir")
-Calogero (avec qui il a également collaboré)
-et plus récemment Mozart Opéra Rock (dont il a créé les textes de certaines chansons)

J'apprends qu'il joue à Paris plusieurs mercredi de suite.
Le 11 novembre tombant un jeudi, ça correspond très bien pour que je puisse aller le voir la veille !
J'apprends en même temps que Marjolaine Piémont (chanteuse très talentueuse participant également à l'Opéra rock Mozart) fera sa première partie.
Parfait, ça fera d'une pierre deux coups !

Donc, je vous passe tous les détails de ma journée de mercredi.
Le soir venu, je suis arrivée sur Paris sans encombres. Je rejoins Anais puis c'est parti pour l'attente du concert.

Arrivées devant la salle (un petit local en sous-sol au fond d'une petite cour intérieure), une envie d'aller aux toilettes nous fait descendre vers le lieu du concert, puis vers la scène où les balances ont lieu.
Un peu gênées d'être ici sans vraiment en avoir l'autorisation, et après avoir salué Marjolaine P., nous remontons attendre l'ouverture dehors.

Les minutes passent..plus ou moins vite... Puis arrive enfin le moment d'entrer officiellement dans la salle.
Nous achetons nos tickets (9 euros le ticket) à la billetterie puis allons nous installer au premier rang, assises.

Après son annonce au micro par Vincent Baguian, Marjolaine Piémont (qui, je le rappelle, assure la première partie), entre en scène avec son guitariste, Bruno Le Roux.
Un micro, un siège, une guitare et un glockenspiel reposant sur un pupitre les attendent.

J'ai été très agréablement surprise par la présence et la voix de cette artiste.
Les textes et les musiques (pas tous d'elle) sont tous plus magnifiques les un(e)s que les autres.
Voici par exemple la chanson "Alzheimer" (filmée par mes soins) :

http://www.youtube.com/watch?v=p8shndtJEc0

Les quelques chansons qu'elle interprète passent malheureusement trop vite (ce qui est bon signe, dit-on)
Après sa prestation, nous avons droit à quelques minutes d'entracte (toujours assis).

S'en suit la prestation de M. Baguian.
Alors pour toute franchise je n'avais de lui qu'une impression très vague de chanteur un peu étrange (aussi bien par ses chansons que par son être) et pessimiste (par ses textes, relatant tantôt de son numéro de téléphone, tantôt d'un inversement homme-femme).
C'est après une petite introduction pianistique d'Hugo Renard que le chanteur entre en scène, d'un air de glace.
Les chansons ici aussi se suivent et ne se ressemblent pas.
Un jeu d'humour entre les deux musiciens a lieu tout au long du concert.
Ses chansons, plus ou moins dynamiques suscitent l'envie de se trémousser et donnent des frissons (par exemple dans "Ce soir c'est moi qui fait la fille") :
http://www.youtube.com/watch?v=9u6LQKNNI68

Après ces 2h de concerts, je peux affirmer que dans mon panthéon de chanson française, Vincent Baguian et Marjolaine Piémont ont largement leur place.

Avant de repartir dans nos vies respectives, nous avons l'occasion de discuter avec Michelangelo Lonconte (oui, le chanteur qui a le rôle de Mozart dans l'Opéra rock du même nom) qui était venu soutenir sa collègue, Marjolaine Piémont elle-même, Vincent Baguian et Hugo Renard.

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