Indochine...
Contexte historique : Dans l'esprit de beaucoup personnes, Indochine est une ancienne colonie. Pour d'autres, c'est d'abord un groupe de pop-rock français. Pour moi, en tant que française, c'est les deux.
Mais Indochine (le groupe) & moi, c'est une "great" histoire.

En effet, j'ai découvert ce groupe à la cérémonie des NRJ Music Awards 2003 et depuis c'est l'"artiste" musical qui se place au dessus de tous les autres dans mon panthéon (musical) personnel.
Pour raconter vite fait ce groupe, je pourrais dire que : le chanteur (Nicola Sirkis) est quasi-inaccessible mais pas pour autant irrespectueux envers "sons" public, les agents actuels (et le précédent) du groupe font leur maximum pour réjouir les "fans", certains membres du groupe me sont plus appréciables que d'autres, j'ai eu la chance d'en rencontrer certains plusieurs fois, les concerts du groupe sont juste un pur moment de bonheur, musicalement le groupe n'a pas toujours été reconnu à sa juste valeur et trop bêtement critiqué, pour être au plus près des musiciens, il faut arriver au moins 24h avant l'heure du concert, enfin, "Indochine, ça ne s'explique pas, ça se vit".

Pour passer au compte-rendu du concert : (pour information, l'avant-concert sera amplement détaillé, car c'est un moment presque aussi important que le concert, avec ce groupe.)
Nous arrivons, Emily & moi, devant la (rikiki) salle du Bikini de Toulouse, vers 15h. Comme nous nous y attendions, il y a encore une dizaine de tentes montées, et une centaine de personnes en file. nous nous posons dans cette file puis commençons à attendre, dans un froid (presque) polaire. Quelques minutes plus tard, Virginie nous rejoint et nous commençons à discuter. Quelques instants après, Emily & moi décidons d'aller se dégourdir les jambes, et en profitons pour faire un tour du côté de la sortie des artistes. C'est avec une minuscule mais bien présente excitation que nous voyons passer les 6 musiciens de leur voiture vers les portes de la salle. Chouette ! me direz-vous ^^
Nous retournons ensuite dans la file et finissons notre attente dans le frais glacial (rejointes quelques minutes plus tard par Lucile), de plus en plus compressées, jusqu'à l'ouverture des portes.
Quand l'heure de cette ouverture arrive enfin, nous avançons, à petits pas...se rapprochant doucement du but...jusqu'à pénétrer dans ce club Toulousain. Ohhh c'est petit ! C'est dément !! :-)
Quelques minutes, remix de Lady Gaga, chansons en tous genres plus tard, lumière noire en place, les musiciens entrent un à un sur la scène....et c'est parti pour 2h30 de show non-stop...
Quel plaisir de les retrouver, de les revoir, de les réentendre !

La set-list est composée d'un Electrastar acoustique (bof bof pour une intro...), un Mexicane Syndicate dont Nicola précise que c'est cette chanson qui aurait dû être reprise par les Enfoirés 2011...,  un Trois nuits par semaine qui nous a permis d'avoir quelques centimètres carré en plus autour de nous (en effet, le chanteur s'est approché du bord de la scène, ce qui a provoqué un élan collectif vers le devant et a du coup laissé de la place au milieu de la salle... :) , un Un jour dans notre vie ultra émouvant pour ma part..., un L'aventurier digne d'un tube de "grand groupe français, premier à avoir rempli le Stade de France" [et oui...], un Le dernier jour bien de circonstance, et autres tubes que tout "fan" (digne de ce nom) connaît bien :) En revanche pas de Miss Paramount (dommage...) ni de J'ai demandé à la lune... ça me manque pas tiens :) et une fin triomphale avec Dunkerque... (morceau d'intro sur la tournée précédente...).

C'est encore une fois des étoiles et images pleins les yeux et de beaux sons dans la tête que nous rejoignions la voiture dans le même froid limite-insupportable...
Bien motivées, pour cette der des der, à attendre le groupe, c'est après environ 2 heures d'attente dans la voiture et quelques interrogations que nous les voyons sortir et s'approcher des grilles... Tous sont venus (à l'exception de Nicola, comme à l'habitude), pour venir papoter un peu et signer des billets aux fans invétérés qui les attendaient, avec plus ou moins de convictions.
C'est ensuite un retour à la réalité pas comme les autres que je vis...prolongé avec une petite visite de Toulouse.

C'est sans hésitations que je peux affirmer : Indochine, c'est peut-être une drogue; mais ça se vit et ne s'explique pas, tout simplement...

Yael Naim...
Pour Moi, cette chanteuse représentait la chanson "New soul" et un côté un peu trop sérieux sur scène...

C'est avec surprise que je ne vois personne devant la salle quand j'y arrive (c'est autre chose que pour certains autres concerts....). Camille me rejoint quelques minutes après mon arrivée. Nous essayons de faire passer le temps le plus vite possible dans un froid certain.
Enfin, vers 19h30, les portes s'ouvrent. Ah! quel plaisir d'entrer dans une salle de concert sans avoir à courir pour être bien placé...
Devant au milieu : on ne pouvait rêver mieux.
Après quelques instants d'attente, Elisa Jo fait son entrée sur la scène. Elisa Jo, c'est une jeune fille de 17 ans tantôt chanteuse, guitariste et/ou pianiste.
La voix de cette chanteuse est à mon goût un peu trop "banale", mais ses chansons n'en sont pas moins intimistes et douces.
Je vous laisse faire votre propre opinion de vous-même. :-)

Après une demi-douzaine de chansons, Elisa et son pianiste laissent place aux régisseurs qui préparent la scène à Yael Naim.
C'est dans un décor composé d'ombrelles à la façon japonaise, de lampes accrochées sur un fil et d'un décor façon forêt que nous sommes plongés.

Puis Yael fait son entrée sur scène. Un petit côté "fou-fou" et généreux ressort de cette personne (par des mitaines bleues, une fleur dans les cheveux une robe à fleurs et des sourires à tout bout de champ).
Ses chansons, plus ou moins célèbres, s'enchaînent ...
Tantôt une formation voix-piano, tantôt une autre voix-basse-guitare-voix-clavier...tantôt de l'acoustique, tantôt de l'électrique...et des musiciens vraiment épatants.

Ce concert a vraiment été une très bonne découverte.

C'est avec les oreilles satisfaites que je rentre chez moi, dans le froid...